Shopped Out

5 mars 2008

Back from the USSR, back from the USSR, c'est un peu comme ça que je me sens et pas trop vacances j'oublie touuut, rien à faire du touuut, j'menvoie en l'air, ça c'est super, folie légère. Ouais ben ça aussi t'oublies, rien à voir ma pauv' fille, on ouvre les yeux, on se réveille, c'était bien mais c'était un rêve poussinnette, oui je sais t'étais sur une plage idyllique avec une eau idyllique, un cocktail idyllique et un type idyllique mais c'était A DREAM, ici on est à Saint Egrève, il peut, il fait froid et on ne peut donc pas mettre les petites choses que l'on a dégotté in London city. Oh ! my goodness c'était trop trop de la balle super top génial méga bien, j'ai 10 ans, je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans, laissez-moi rêver que j'ai dix ans...

Bon voilà pour un jour, the D Day, je ne suis plus mère, je ne suis plus compagne, je vole, je m’envole telle une fée au dessus des rues encombrées, des rayonnages serrés, des mind the gap et des look left/look right, I believe I can fly, I believe I can touch the sky... Premier atterrissage TOPSHOP, trop grand, trop de choses à voir, être organisée : repérages, embouteillages mais essayages, ratages, direction les caisses mais au passage une petite robette fleurie même pas essayée, tant pis, portée par la vendeuse, taille unique, appréciation au lasereye de ladite vendeuse, rapport taille/poids ok, teint ok, couleur de cheveux ok, allez emportée.

Second envol, COS, trop sage, trop pâle, envie de couleur et de folie, marre du gris, j’intègre la fanfare. Oxford Street est juste hallucinante de monde, je ne peux plus m’envoler alors faut avancer, avancer et jamais s’arrêter, au risque d’être piétinés, emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne jusqu’à Covent Garden, petite pause déjeuner, comment ça on ne se prend pas une jacket potato sur le pouce ? On s’arrête dans un café, oui après tout on est aussi là pour profiter et l'autre là-bas avec ses jongleries, il fait rire et puis au vu du changement de couleur de la cousine, j’suis bien obligée si je ne veux pas finir la journée aux ER, pauvre jeunesse, 23 ans, ça ne tient pas le coup ces petites choses là, alors petite salade, tea for two et c’est reparti. Visite chez Rokit, vintage shop, Urban Outfitters, puis Shellys, elles sont là les folles, elles m’attendent rougissant à mon passage, rougissant ou plutôt orangissant, tout est permis lorsque l’on écrit, comme ayant passé trop de temps sous les uv. Mauvaise amie, je leur fait fi, on verra, je vous aime déjà mais on verra, je veux voir là bas… Ces Nike là, elles pourraient remplacer les Pierre Hardy tant convoitées mais qui hélàs n'ont pas passé l'épreuve du feu rouge de la carte bleue, oui elles me plaisent, je les teste mais pas ma taille, éviiiidement, éviidement, alors je retourne les chercher les petites, les bottines avec les joues en feu, elles sont miennes, voilà.

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Selfridges, peut-être Jéjé est-il dans le coin, de passage chez les Britons sait-on jamais, mais non pas l'ombre d'un Robbie ou d'unTwee, même pas d'un Billy au milieu des Gucci, Prada, Dior, Chanel etc etc… un peu too much pour moi ici. Alors bye bye deluxe moi j’traine mes pénates vers Carnaby Street, endroit mythique, berceau de la révolution de la culture et de la mode dans les Swinging Sixties, après un passage par la punk attitude, redevenue ultra branchée. La nuit est tombée, le miracle se fait, sortir des sentiers tous tracés, la cousine pas rassurée, mais si viens, c’est comme ça qu’on tombe sur des endroits sympa, et bien sûr nous sommes tombés sur des endroits sympa, l’heure de la pint a sonné, puisque dedans on ne peut plus fumer, les trottoirs ont accepté les bouffées, à l’intérieur les bougies allumées, une ambiance irréelle, à l’extérieur les petites tables en bois, les bougies toujours, des éclats de rire, des rues enjouées et les boutiques encore éclairées, les shoppeurs n’ayant pas terminés… c’est sûr, c’est promis, la prochaine fois on reste la nuit….

Posté par Cesca à 15:07 - Commentaires […] - Permalien [#]